Au poignet de Georges Brunet

Publié le 20 mars 2020

Au-delà des liens d’amitié qui unissent Romain Rea et Georges Brunet, nos boutiques sont des points de vente de la marque ZRC qui fournit des montres solides et fiables avec un design unique : un outil indispensable pour les passionnés de plongée !

Quel a été votre première montre ?

J’ai commencé à me passionner pour les montres à l’âge de 18 ans lorsque mon père m’a offert ma première belle montre. C’était une Omega Seamaster valve hélium. Mais la première montre que j’ai eu était une FlicFlac, lorsque je devais avoir 12 ans… Elle n’a pas passé l’été !

Votre parcours : Comment êtes-vous venu à reprendre ZRC ?

Mes parents m’ont fait suivre un cursus scolaire assez classique de « fils de chef d’entreprise » Bac B puis BTS commerce international puis BA et MBA à FAU en Floride et enfin un CSA. L’étude des langues bien entendu anglais, allemand et espagnol. Entre 1995-96 je m’engage dans l’armée et part presque 2 ans à Djibouti. J’avais envie de m’engager dans les commandos marine mais je savais que je reprendrais la société familiale à un moment donnée. In fine, lorsque mon père a commencé à perdre la vue et qu’il ne pouvait plus assurer son travail et ma mère m’a demandé de rentrer. En 1997 je suis entrée chez ZRC au poste d’assistant achats puis je suis passé par tous les services : l’export, le marketing, assistant de direction puis Directeur Produit et Marketing pour enfin devenir DG en 2004.

Quelle est votre vision de l’histoire de ZRC au travers de votre prisme familial ?

C’est l’idée de continuité qui m’anime et qui me pousse à coller à l’ADN de la marque à son histoire mais tout en étant capable de faire preuve d’ouverture pour ne pas stagner sur un marché de niche. De manière plus générale, j’ai une vision en 3D : poursuivre l’aventure familiale commencée ici même à Genève en 1904 ; améliorer le produit et notre service sans jamais le dénaturer ; tenter de devenir une marque reconnue dans notre milieu de la montre « sport marine »

Quels sont les liens entre ZRC et le monde de l’aventure ? Quelles évolutions envisageriez-vous au-delà de la montre de plongée ?

Déjà dans les années 70, mon père, sponsorisait l’Équipe de France de ski nautique, des pilotes de rallye etc… A l’origine la ZRC est née sur appel d’offre de la Marine Nationale. Je ne pense pas que nous quitterons notre ADN de plongeuse, mais revanche nous devons évoluer un peu comme le fait si bien ROLEX. Nous allons renforcer notre image de marque tout en proposant de nouvelles fonctions ou en utilisant d’autres matériaux. Un chronographe ZRC aurait du sens, une plongeuse grande profondeur aussi, un power reserve etc…mais avant tout cela il faut une marque forte, identifiable, pérenne et séduisante. C’est ce que nous nous attachons à développer depuis 2015.

Pourquoi vous être associé avec Romain Rea ?

J’ai rencontré Romain un peu par hasard, lors du lancement de la montre en 2015, lorsque je lui ai présenté la ZRC. S’associer était avant tout une question de « feeling », car nous avons beaucoup de points communs. C’est une personne honnête, très compétente dans son milieu et atypique. Il a « pignon sur rue » et, lors de la renaissance de ZRC, il m’a de suite fait confiance et a joué le jeu immédiatement.

Quelle ZRC aimez-vous porter ?

Ma ZRC d’origine, celle de mon Grand Père ! Une sorte d’hommage : qui sait, si le paradis existe, peut-être que de là-haut il sera fier de voir ce que nous avons accomplis, depuis qu’en 1960 la montre a été référencée à la MN.

Pourquoi acheter une ZRC ?

Pour l’histoire et le look : les deux sont indissociables. C’est une marque « coup de cœur » : on aime ou pas. Son look anguleux et ses formes vintage la rapproche plus d’une tourelle de char d’assaut que d’une montre ; sa couronne à 6H ainsi que son bracelet extensible en font une pièce unique dans le paysage horloger. Parallèlement à cela, elle dispose d’innovation technique incroyable comme le système ECS qui est en voie d’obtenir son brevet mondial. Pensez que le boitier a été conçu pour résister à plus de 1000m ! Enfin son rapport qualité/prix est également très intéressant pour une Swiss Made. 

Avez-vous un département patrimoine au sein de la manufacture ?

Oui bien entendu. Depuis 2004, je collectionne les ZRC Vintage. J’ai peaufiné la réintroduction de la marque pendant 10 ans. J’ai pratiquement pu réunir tous les modèles vintage : il ne m’en manque plus que 2. J’ai aussi accumulé pas mal de matériel d’époque, outils, brochures, publicité, articles de démo etc…Nous avons de quoi ouvrir un petit musée. Il est capital de pouvoir montrer au plus grand nombre ce qu’est ZRC : d’où vient la marque, comment elle est née et s’est développée entre 1958 et 1980.

Qu’avez-vous prévu pour 2020 ?

ZRC est née en 1904 à Genève, donc en 2020 nous fêterons nos 116 ans. La montre, elle, aura 67 ans car la 1ère ZRC a vu le jour officiellement en 1953 – même si l’homologation MN date de 1960 pour le modèle Grands Fonds 300. Nous avons prévu une belle nouveauté : un modèle dérivé de la GF300 sous le nom évocateur de « Deep Blue Project ».

Romain Réa